Une heure quatorze

Une heure quatorze raconte une passion entre deux êtres qui s’éprennent puis se déchirent. Elle est comédienne, lui homme de lettres : leur amour fusionnel ne porte-t-il pas déjà en lui un vice fondamental, le narcissisme ? Leur union enflammée par le goût des livres et des mots partagés va laisser place aux bassesses, aux lâchetés et aux traquenards. Pour s’éprendre il faut se faire aimer, pour se déprendre peut-être faut-il aussi savoir se faire haïr, ce que sait parfaitement faire l’écrivain. Quand la fusion ne fonctionne plus, le couple explose et les masques tombent : jusqu’où est-on prêt à descendre par amour ? Jusqu’où peut-on aller pour nourrir un fantasme littéraire ? Voici les questions que pose ce livre incandescent, écrit dans une langue sobre et vivante.

Stéphanie Bataille est comédienne. On se souvient d’elle dans son one-woman-show Les Hommes, mis en scène par Roger Louret, qui abordait déjà les rapports hommes/femmes ; au cinéma dans Envoyés très spéciaux de Frédéric Auburtin ou dans Musée Haut, musée bas de Jean-Michel Ribes ; à la télévision elle a joué dans de nombreux téléfilms et tenu une chronique au côté de Franz-Olivier Giesbert dans son émission « Chez FOG ». En mai, Stéphanie Bataille a lancé avec La Poste, dans le cadre de l’Année contre toute violence faite aux femmes, une grande opération de vente de trois millions de carnets de timbres représentant des femmes du monde entier. Ce carnet a été réalisé pour soutenir les femmes en partenariat avec V-Day. Si Stéphanie Bataille s’est toujours battue contre la violence physique, elle aborde aujourd’hui, dans son roman, la violence psychologique. Une heure quatorze est son premier roman.

Crédit photographique : Vincent Angouillant